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Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]

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Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] Vide
MessageSujet: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 18:27



Clovis " Orphan " Vinansky
" Too many people undervalue what they are, and overvaluewhat they're not.  ❞ Woody Allen ♪

nom(s) ✤ Vinansky. prénom(s) ✤ Clovis. surnom(s) ✤ Orphan. âge ✤ 24 ans. date et lieu de naissance ✤ 14 Février à Moscou.  profession/études ✤ Ambassadeur au compte de la Mafia Russe. statut civil ✤ Célibataire. orientation sexuelle ✤ Hétérosexuel bicurieux. traits de caractère ✤ Enfantin - Cynique - Hautain - Noble - Libre - Sans Limite - Charmeur - Attachant - Excentrique - Egoïste - Violent - Tactile - Sans gêne - Gâté - Méprisant - Sarcastique - Joyeux - Social - Chaleureux - Honnête - Immature - Malin - Inconscient - Manipulateur.  groupe ✤ Misery is my middle name. crédits ✤ Tumblr&Moi.


+ the littlest things that take me there.



On passe tous par ce moment gênant où l'on est perdu, où rien ne nous semble vrai et palpable. On se retrouve dans ce brouillard fictif enivrant et désagréable à la fois, on nage dedans sans s'en rendre compte réellement, mais pourtant, on y est. Égaré dans ce que le Monde nous apprend et définit comme une mauvaise passade, tout le monde s'expose à ces fameuses questions existentielles. Comme si elles étaient des plus importantes, des plus vitales. Personnellement je n'ai jamais compris qui j'étais, je n'ai jamais rien connu d'autres que cette sensation d'égarement dans un flou portant à croire à son apogée. Misérablement et lâchement adonné à ma propre existence, j'ai à bien des égards trouvé qui je serais, qui je voulais être et comment je le voulais. Malheureusement, je ne pourrais vivre ce à quoi j'étais destiné. Bien sûr, le destin est une chose abstraite, sans réellement y croire, je pense avoir toujours voulu suivre quelque chose de défini, comme pour m'enlever cette responsabilité affreuse qu'on doit assumer lors de tous nos choix. Cette pesante réalité qui nous force à croire à cette illusion éphémère d'un bonheur incertain. Je n'ai jamais aimé l'hypocrisie, j'ai été bercé par cette façade extérieur reflétant les qualités, le bon, la foi et le voile cachant l'intérieur où résidait violence, pourriture, illusion et méchanceté gratuite.

La plupart des gens se sont fait bernés par la fausse réalité. Nous, êtres humains, ne sommes pas destinés à être heureux. La joie, on doit se la créer pour ensuite en profiter, mais on est constitué et forgé tout au long de notre existence pour ne jamais terminer heureux. Peut être que certains philosophes ou penseurs contemporains aimeraient dire que l'Homme vit pour sa recherche du bonheur et que le trouver reviendrait – paradoxalement – à sa mort. Pour moi, l'intérêt est nul et inutile, ma réalité est toute autre. Même si la vérité n'est jamais absolue et qu'au final il s'avérera peut être que j'eusse toujours tort, je m'en contre balance, je préfère vivre avec ma propre manière de finir libre. Je pense avoir toujours tout fait pour être libre en mon entendement, les Hommes ne sont pas aimables entre eux, ils se tuent, se battent, se violentent, bref, ils sont tous plus odieux les uns que les autres et on devrait se taire, subir et surtout être meilleur. Hors de question, je préfère rejoindre les rangs de la violence et de ma liberté. Jamais dans le sens de la gratuité des choses, j'ai embrassé à pleines lèvres ma liberté, la délivrant de l'illusion euphorique du bonheur inaccessible. Ma façon de voir les choses, ma propre liberté s'élargissant peu à peu à plus loin qu'autrui et c'est sans remords ni regrets que je vis ma vie comme je l'entends, et ce, bien au delà des avis de mes compères.

Cette vérité qui est la mienne uniquement n'est pas sans conséquences sur ce que je suis devenu aujourd'hui. Malheureusement le mélange de ma solitude révélatrice d'un passé compliqué et ma vision des autres tâchés par des actes toujours plus horribles ont réveillés un comportement cynique, sarcastique, violent et manipulateur. Je ne considère plus mes pairs comme des égaux. Légèrement hautain par ma supériorité financière, je me suis établis sur l'argent qui semble être le critère le plus important dans les sociétés dominatrices. Je n'avoue cela dit aucunement être un monstre aigri qui détruira tous vos espoirs et vos rêves, loin de là. Je m'assume uniquement comme être humain méprisant mais sommes toutes appréciable. Au delà de ces traits caractériels, je me montre charitable, chaleureux et incroyablement social. Libre et sans gêne, il ne manquerait plus que parler et aller voir les gens me fassent peur.

Il est vrai que je garde en moi quelques bons côtés, plutôt loyal et honnête je fais absolument un bon partenaire d'amitié ou plus et affinités. Maîtrisant les rudiments de la noblesse russe, de la conversation et du charme, je m'intègre aisément entre la populace laissant mon originalité me sortir du lot. Gentil, calme et attachant au premier abord, ce n'est que lorsque l'on me connaît mieux que mes mauvais côtés ressortent. J'aimerais avouer que le côté attachant reste plus fortement que le reste, mais l'expérience de ma vie me contredirait.

Partant dans des choses plus personnelles, ce qui me caractérise est probablement le fait que je sois analphabète. Ne sachant ni lire ni écrire l'anglais comme le russe, je n'ai uniquement que quelques bases. Ce n'est qu'un léger problème que l'argent peut résoudre sans aucun soucis. Mon rôle d'ambassadeur pour la Mafia Russe faisant littéralement partie de ma famille, aurait été des plus compliqué si je n'avais la fortune familiale pour m'aider. Je ne suis pas une personne simple, faites d'amour et d'eau fraîche. Ma vie a fait en sorte que je tombe de ce côté là, je n'ai plus aucun retour en arrière, je n'ai plus le choix à vrai dire, oui, on m'a retiré le choix depuis longtemps, mon destin me guide.




+ up on melancholy hill.



Les sirènes retentissent partout. Le flou et l'incompétence envahit à la fois mon esprit et mes yeux. Au milieu de mon groupe d'ami, je suis perdu. Égaré par le surplus de bruit et l'empressement, je vois Victor se dépêcher de remplir le dernier sac de bijoux. Rapidement je me situe de nouveau, me remémorant la scène. Nous étions quatre, nous étions tous en manque d'argent, de drogue et d'action. On était tous des parias, de pauvres vagabonds vivant grâce aux quelques braquages qu'on faisait, aux vols sur les marchés et au deal. On était vraiment ce qui caractérisait au mieux la jeunesse en perdition de la Russie. Victor s'était installé en leader depuis peu et il voulait multiplier les braquages, c'était d'ailleurs pour ça qu'on était en train de dérober les bijoux de cette petite bijouterie qui faisait le coin de notre quartier. Alexeï avait été directement contre, avouant que c'était trop près de là où on traînait. J'avais rejoins son avis, en me disant qu'on avait assez de problème avec les autorités qu'on croisait de plus en plus. On se sentait tous surveillés et en proie au système judiciaire. Mais comme tous jeunes en perdition et enclin aux vices, on protestait comme des hippies dans les années 70. Révolutionnaire dans l'âme, on luttait pour l'humain et cette pseudo lutte des classes. Je n'avais jamais été à l'école, n'ayant jamais eu ce droit par pleins de circonstances atténuantes. Ne sachant même pas lire ni écrire, on avait tout appris de la rue, des discours de bourrés et de ces pauvres clochards qui étaient presque notre figure de mentor. Je lançais mon sac de bijoux à Ivan qui le réceptionnait.

« Orphan, vite, on bouge ! »


Voilà quelques minutes que l'alarme avait retentit dans toute la boutique. Stressés et remplit d'adrénaline, je courais vers la porte de derrière pour l'ouvrir. Dans l'ordre, Alexeï, Ivan puis Victor se hâtaient d'en sortir et je leur emboîtais le pas. Tous cagoulés on se ruaient chacun dans notre coin pour échapper aux forces de l'ordre. On savait qu'ils étaient là, pas loin. J'entendais les sirènes se rapprocher, les pneus crisser à chaque coins de rue. Quelques centaines de mètres et j'étais déjà essoufflés, mon manque d'endurance allait m'avoir. Me forçant encore un peu, j'en pouvais plus, il fallait que je me planque. Cherchant à droite, à gauche, je m'allongeais derrière une énorme poubelle dans une petite ruelle. Enfermé dans ma cagoule j'entendais on souffle s'accélérer. Mon cœur battait plus fort que jamais et l'adrénaline restait à son apogée. Presque euphorique, j'avais peur. Entendant quelques pas, je retenais ma respiration. Très vite, le stress descendit en même que les pas s'éloignaient avec les sirènes. Un grand soulagement s'échappa d'entre mes lèvres. Enfin, je retirais ma cagoule, étouffant. M'allumant une clope, je me dirigeais calmement vers notre quartier général. On se retrouvait toujours là-bas. Mais à peine un sourire s'afficha sur mon visage, qu'au dépassement de l'intersection à quelques mètres de ma cachette, un policier me plaqua au sol. Ma clope virevolta au loin avec un léger cri de surprise. Il ne mit que quelques secondes pour me maîtriser totalement, tordant mon bras pour me rabattre au sol violemment. Mon arcade frappa le pavé et le sang giclait. Mon œil était noyé dans le sang, et lorsqu'il posa ma tête contre terre pour m'attraper le deuxième bras et me menotter, mes lèvres et mon menton trempait dedans. Et merde, c'était fichu pour moi.

Une heure plus tard je me retrouvais dans une salle d'interrogation. Je n'avais aucun papier sur moi, je n'avais de toute manière aucun papier. Mal en point, apeuré, je n'avais rien d'autre que la cagoule pour me lier au braquage. Niant à bloc, ils n'avaient pas grand chose sur moi, mais mon manque de papier était ma seule tare..


« On me surnomme Orphan, c'est tout ce que je peux vous dire.. »

Sincère, je retombais dans quelques uns de mes vieux souvenirs d'enfance. On m'avait toujours appelé Orphan, j'étais l'orphelin du coin. Le triste et malchanceux Orphan qui avait été abandonné dès la naissance dans une poubelle, celle de ma cachette. 16 ans que j'en étais sortie de cette misère, aujourd'hui j'étais un vagabond accompli, solitaire et assez grand pour vivre par mes propres moyens. Au vue de la société, je n'étais qu'une ombre qui dormait dans un squatte et qui vivait sur l'argent des autres. Ils avaient raison, mais je n'avais jamais eu la chance ou le choix de faire autrement. Mes acolytes avaient tous plus ou moins mon âge, on avait grandit ensemble. Victor avait 18 ans et s'étaient enfui de chez lui depuis quelques années déjà, Alexeï avait mon âge, lui, il avait été abandonné vers ses 6 ans, et pour Ivan, personne ne savait vraiment, il avait 15 ans et trouvait toujours le moyen de nous retrouver sans qu'on sache vraiment comment. Moi, c'était les clochards du coin qui m'avaient élevés. Communistes de surcroît, croyant encore à un humanisme des plus utopiques, ils n'avaient pu se résigner à me laisser crever comme un vulgaire déchet. La femme qui m'avait allaitée avait trouvé la mort de puis longtemps maintenant, les autres n'avaient été que des oncles. Ils étaient nombreux, mais ils m'avait fortement aidés lorsque j'en avais besoin. La solidarité était belle, et on se battait aujourd'hui pour leurs idées, pour leurs survies. C'était ce qui m'engageait dans tant d'illégalité et de vice.

Lorsque j'eusse terminé de raconter mon histoire, ils me balançaient en cellule. Traité comme un chien galeux, je ne me plaignais pas. Une cellule, c'était bien mieux que le pauvre matelas de l'entrepôt où on squattait depuis toutes ces années. Je m'allongeais, et je tombais dans cette spirale. C'est dans ces moments où on tombe vraiment bas qu'on se recentre sur soi, et qu'on se demande : Bordel, comment j'ai pu en arriver là ? Je m'échappais peu à peu dans un sommeil provoqué à la fois par la peur et l'adrénaline qui disparaissait totalement de mon corps. Très vite, je repensais mon passé, mon présent et surtout mon avenir..

Mon premier souvenir était ma rencontre avec Josef. C'était un drôle de personnage. Il n'habitait pas dans la rue, il était simplement modestement pauvre, et il lui arrivait d'apporter aide et nourriture à nous autres, les reclus de cette nouvelle société. On avait toujours vécu dans la misère, je ne possédais aucun souvenir d'enfance où j'avais pu faire comme les autres. Nos ballons étaient des boîtes de converses, nos jouets étaient des bouts de bois ou des ordures qu'on avait ramassés, on avait pas d'école, on avait simplement été forcé à apprendre comment nous démerder dès notre plus jeune âge. Combien de fois on s'était fait prendre la main dans le sac au marché, on se faisait frapper par les marchands avant de fuir. On avait été chanceux jusque là. Josef lui, il était là pour nous apprendre comment être avec les autres, il nous rendait conforme à ce que la société attendait de nous. Je pris ma première douche chez lui, mon premier repas avec des couverts et assis sur une véritable table. Il nous avait enseigné la politesse qui s'était transformé en une espèce de jeu entre nous. Tout ce qu'il nous apprenait nous semblait merveilleux et hors d'atteinte. J'ai toujours adoré cet homme, il croyait en nous, en notre réussite, il nous disait toujours qu'on se sortirait de là. Je m'en souviens encore, ces mots retentissent souvent dans ma vieille nostalgie mélancolique.


« Victor, Orphan, Alexeï, je crois en vous. Un jour, je saurais que je verrais votre nom en haut de l'affiche. »


Il terminait d'un grand sourire, mais les années passaient, et on apprit par mégarde qu'il était partit avec ses enfants loin de Moscou. Personne ne comprenait, Victor avait la haine, mais moi je le comprenais. Qui voudrait s'occuper de nous de toute manière ?

Je me tournais pour enlacer l'oreiller qu'il fournissait dans la cellule. Je ressassais mon passé et je me rendais compte doucement qu'au bout du compte, malgré la misère, le vice, et tout ce qui l'entourait, on avait été plutôt heureux entre nous. On avait que la confiance était instaurée d'elle même quand le mérite y était, que l'amitié était à chérir et surtout, que l'être humain n'était qu'une géante pourriture dans sa globalité. Qu'il était entouré par l'illusion dorée d'une vie heureuse accessible, alors qu'on était le parfait exemple de l'échec sans raison valable. Les hommes naissent pas tous égaux, loin de là. Je dérivais lentement sur mon présent, sur cette période où on a commencé à suivre naïvement Victor. Il avait toujours été le plus hargneux, le plus révolté par ce qui nous arrivait. Très vite il s'était placé en leader, et on était tous plus ou moins inconscient de notre foi en lui. Il était devenu notre idole, c'était le plus grand, le plus fort, le premier partout. Il nous avait conduit sans le vouloir dans la drogue, la clope, le vol et l'argent facile. Il traînait dans quelques histoires louches et on en récoltait les bénéfices. Lui même était dans une spirale qu'il ne comprenait pas, et nous, on était trop en adoration pour le prévenir du danger naissant. Tout ça m'avait donc conduit en cellule pour la nuit. Je savais que j'y resterais pas plus longtemps que ça. Ils n'avaient pas de lien entre moi et le braquage, ils n'avaient pas grand chose et ils ne voulaient surtout pas avoir une cellule pleine pour rien. La criminalité dans le quartier était forte, les jeunes étaient tous répertoriés entre délinquants juvéniles et grand banditisme. C'était comme ça qu'on vivait.

J'avais passé ma nuit en cellule et je revoyais enfin la lumière du jour dans l'après midi du lendemain. Plutôt agacés et énervés, les flics m'avaient relâchés presque à contre cœur. Je souriais, libre et fier. Les mains dans les poches de mon vieux blouson, je me hâtais de rejoindre le QG. Ils devaient m'attendre, peut être même s'inquiéter. J'anticipais leur joie et mes phrases arrogantes pour me vanter de ma liberté. Je me sentais en chance grâce à mon bon réflexe d'avoir filé le sac à Ivan avant de partir. Je déambulais, fumant ma dernière clope. Lorsqu'enfin j'arrivais à destination, je rentrais silencieusement, voulant faire la surprise. Mais personne n'était là. Enfin, personne que je connaissais. Un homme en costume était assis sur notre vieux fauteuil. Portant des gants, bien coiffé, propre et le regard menaçant, il souriait.


« T'es qui toi ? »


Rendant son regard par les paroles, je me demandais ce qu'un gars aussi classieux que lui foutait chez nous.

« Et voilà le dernier. »


Sans m'en rendre compte, un mec plutôt baraqué m'affublait d'un sac sur ma tête, tandis que probablement un autre frappait mon crâne avec ce qui devait être une barre de fer ou une batte de baseball. Tombant dans l'inconscience immédiatement, je me réveillais menotté, à genou, entouré par deux de mes trois compagnons, Ivan et Alexeï. Au milieu d'un garage vide et encerclé par une dizaine d'homme, un seul d'entre eux ressortait. Un peu avancé comparé aux autres, il se présentait à nous comme étant un membre efficient de la mafia. Haussant un sourcil je me demandais ce qu'il nous voulait. Malgré tout, la crainte et la peur de mourir se présentait à nous, d'autant plus lorsqu'il lançait devant nous le corps inerte de Victor. Ivan pleurait, hurlant sa peine et son désarroi. Nous, on était juste la bouche béante et les yeux écarquillés. Trop surpris pour être émotif, on restait de glas, juste apeurés et silencieux. L'homme poursuivit, disant que notre destin était scellé après avoir cambriolé la mauvaise bijouterie. Il semblerait que contre rémunération quotidienne, la mafia se portant garante de la sécurité et la sûreté du magasin. On s'excusait mais il nous ordonna de nous taire, frappant et assommant Ivan qui n'arrivait plus à aligner deux mots à cause de ses pleurs et de la peur qui nous tétanisait. Dépassé par les événements, il nous proposa une voie de sortie..

« Malgré tout, on aimerait voir si vous pouvez être utile. Voyez vous, ce n'est pas notre genre de gâcher du potentiel. Alors on va vous laissez une chance. Elle sera unique, votre camarade l'a refusé, quel dommage... »


Affichant un sourire sadique, on comprenait rapidement qu'aucun véritable choix se présentait face à nous. Notre mission était d'aller dans un entrepôt, et de voler les marchandises. Rien que ça ? C'était louche, on l'avait déjà fait plusieurs fois, alors pourquoi ?

Sans comprendre le piège, il nous libérait en nous donnant l'emplacement des provisions – des armes – et le lieu du hangar. Bien qu'Ivan ne semblait pas en état, on le poussa à passer cet ultime test pour s'en sortir. C'était de toute manière notre seule issue. Les heures passaient et malgré les mégots au sol, personne n'était réellement détendu. La nuit était tombée depuis peu et on s'apprêtait à voler le hangar. On pénétrait doucement dans le manteau de l'obscurité les lieux pour rapidement rejoindre l'entrepôt. On observait qu'il y avait quelques gardes mais on allait pouvoir voler la marchandise sans trop de problème. Encore une fois, on se sentait chanceux et à l'aise dans cet exercice. On se glissait par une porte arrière, ne faisant pas le moindre bruit tout en se hâtant au maximum pour arriver aux sacs qu'on devait voler. On ne s'imaginait pas que ce serait si simple, et on avait bien raison, dès notre arrivée aux sacs, Alexeï les empoignais. On s'apprêtait à courir lorsque les lumières s'allumèrent et qu'une alarme s'alluma. Par expérience, on savait que les alarmes étaient mauvaises. Les gardes se ruèrent vers nous, on les voyais venir, et bien qu'on s'enfuyait, ils avaient quelque chose que normalement ils devraient pas avoir..Des flingues. Des coups feus allumèrent la pièce et dans la fuite Alexeï chuta inerte, avant de s'écrouler au sol gisant dans son propre sang qui se répandait. Ivan et moi hurlèrent ensemble. Ivan tétanisé, se planqua derrière une caisse alors que les coups de feus cessaient quelques minutes. Sans réfléchir, j'essayais de tirer Alexeï, mais en vain, lorsque le premier coup de feu reprit, je n'avais plus d'autre choix, je devais survivre. Prenant le sac, hurlant à Ivan de fuir, je finissais les quelques mètres vers notre porte de sortie tout en tirant pour la première fois avec l'arme que je tenais entre mes mains. Sans m'arrêter de courir, sans penser à rien, j'escaladais la grille avec le sac, fuyant à toute jambe jusqu'à la rue. Les larmes aux yeux, je courais, simplement, sans comprendre, sans saisir, sans même m'imaginer qu'on me suivait ou pas. J'avais oublié Ivan, j'avais tout oublié, je courais avec le sac ne pensant qu'à ma survie. C'était ce qu'on avait apprit de plus important, survivre, s'en sortir coûte que coûte. Enfin au bout de la rue, une berline noire freina violemment devant moi, les portes s'ouvraient et j'entrais dedans comme si c'était normal. Je fus accueillis par un coup de crosse qui m'envoyait facilement dans le monde de Morphée. De toute manière, j'avais bien trop d'émotions pour rester éveillé ne serait qu'une minute de plus...

Je me réveillais dans un lit, sans avoir où j'étais, mais je pleurais encore. Encore et toujours, j'avais perdu en deux jours mes trois amis, les trois personnes qui m'étaient le plus chères au monde. Je haïssais le monde, criant vengeance et injustice. Je me perdais dans mes larmes, dans ma tristesse et ma souffrance. J'étais également en colère, frappant le mur à m'éclater la main qui baignait dans son sang. Je ne savais pas comment j'allais m'en sortir, j'avais envie de vivre, mes rêves de liberté devaient se réaliser. C'était bien trop pour le gamin que j'étais, j'avais enduré trop de choses, j'avais été blessé et meurtri par ma propre existence. Je n'avais plus envie de rien et j'en arrivais même à me demander si vivre valait vraiment le coup. Dans ma fatigue et ma faiblesse, mes larmes et ma douleur, je me laissais abattre dans le lit, emporté par la fatigue m'imaginant que dormir m'aiderait à oublier.

Huit ans se sont écoulés depuis cet instant de détresse et mon arrivée à Minneapolis. Je me souviens encore de mon réveil et des mes jours de détresse qui ont suivit toute cette histoire. Encore aujourd'hui j'y repense mélancoliquement, tristement, repensant à notre bande qui était au final pas si mal. Par la réussite de la mission, j'intégrais la mafia russe, j'allais avoir argent, vice, et tout pleins de responsabilités que jamais j'aurais pu espérer. J'étais loin de la réussite escomptée mais c'était inespéré pour quelqu'un comme moi. Le parrain m'avait adopté directement, stérile, j'étais devenu son fils. Clovis Vinansky, même si je répondais encore et toujours à Orphan qui représentait ce que j'étais réellement. Embarqué sans le vouloir dans cette étape accéléré du grand banditisme, je m'occupais de quelques petites affaires, montant les échelons doucement avant de montrer ma valeur aux yeux de mon père qui me gratifiait de mes réussites. J'usais de mon pouvoir et de la notoriété que j'avais désormais. Cette fois, je payais les flics, les politiques, j'étais maître de la situation et les années m'ont rendu accro à cette position. J'étais devenu tout ce que je détestais, hautain, noble, corrompu, égoïste et tyrannique. Je n'étais qu'un gamin pourri gâté et j'adorais ça. L'assumant même, j'étais devenu un connard, une véritable enflure et j'appréciais. Je comprenais pourquoi on luttait et pourquoi ça ne changera jamais. Les hommes qui sont maîtres de toute choses dominent et laisseront leurs pouvoirs qu'à leurs morts. On s'y accroche car c'est notre seule issue de réussite, au final, on est les mauvais mais on sait qu'aucune autre solution ne s'est offerte à nous. Fils du parrain, c'était la place rêvé, on dilapidait l'argent sans regard sur les comptes, on s'occupait de quelques affaires et on était des plus respectés un peu partout. Mon père adoptif m'envoya à Minneapolis en tant qu'ambassadeur, je venais d'emménager dans cette ville où le taux de criminalité a explosé ses dernières années, j'étais dans mon élément, prêt à tout pour survivre une nouvelle fois. La Russie et surtout sa mafia était des plus décidée à envahir ce monde de débauche, et moi, j'étais là pour la représenter.


+ you've cast a spell on me.

pseudo/prénom ✤ Zadig. âge ✤ 21 ans. où avez-vous connu le forum ? ✤ Top-site. vous le trouvez comment ? ✤ Greeeeeeeat ♥.  un dernier commentaire ✤ Graou.



Dernière édition par Orphan Vinansky le Ven 27 Sep - 21:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 18:30

Bienvenue ! Smile
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 18:36

Bienvenu par chez nous !
Je ne connais pas du tout ton avatar, mais il est cute Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 2680782864
Bon courage pour ta fiche en tout cas ! Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 3827665424
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 19:01

XAVIER DOLAN !!! Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 654395344 C'est la première fois que je le vois sur un forum Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 435616730 

Bon bon, bienvenue parmi nous (même si je ne suis pas trop fan de Xavier Dolan Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 3723356738) et bonne chance pour ta fiche. Je suis curieuse de voir ce que tu nous réserve comme histoire scratch 

Pour ceux qui ne le connais pas, c'est un réalisateur québéquois qui est aussi acteur dans ses films Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 855648211


Dernière édition par Rory Lynch le Ven 27 Sep - 19:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 19:05

Merci des précisions, Rory, je ne connaissais pas Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 1510611536
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Emrys Crawley
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 19:59

Oh yeah un héritier Russe Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 3827665424, les Russes sont les meilleurs Cool (origine quand tu nous tient... What a Face )
Super choix avec Xavier, première fois que je le vois également et ça me fait penser qu'il faut vraiment que je mate les Amours Imaginaires Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 4000200428

Bref bienvenue par ici & bonne chance pour la suite de ta fiche ! I love you
En cas de questions, hésites pas à nous faire signe ! Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 73120010
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Camilla Roseburry
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 20:13

Xavier. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 2680782864 quel putain de choix. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 173236763 Je le trouve trop chou et en plus ses films sont djknkdfnk. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 702243357 bref, hâte de voir ce que le personnage donnera surtout que le début donne l'eau à la bouche. Bienvenue et bonne chance pour la fiche. I love you n'hésites pas en cas de besoin. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 4153354820
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 20:23

je ne connaissais pas xavier, mais ma foi, il n'est pas désagréable à regarder. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 4153354820 bienvenue par ici en tous cas ! Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 3484979881 et bon courage pour ta fiche. I love you I love you
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 20:46

Bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 20:52

Bienvenue iciii What a Face 
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 21:57

Merci à vous tous, vous êtes géniaux Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 281155270 ♥️ !
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Camilla Roseburry
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 23:45

J'aime beaucoup le personnage. I love you Ta plume est également agréable à lire, c'est fluide et bien mené. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 173236763 bref, tu es validé. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 702243357 n'oublies pas de recenser l'avatar, de lire le topic relatif à la maintenance à venir et have fun. Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] 73120010
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] EmptyVen 27 Sep - 23:49

Merci beaucoup ♥ !
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MessageSujet: Re: Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over]   Clovis "Orphan" Vinansky - Russian people are crazy. [Over] Empty

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