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(sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide.

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Camilla Roseburry
Camilla Roseburry

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MessageSujet: (sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide.   (sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide. EmptyVen 4 Oct - 15:03


allison sterling
 Will you still love me when i've got nothing but my aching soul ? ❞

nom(s) ✰ sterling. prénom(s) ✰ allison. âge ✰ vingt-cinq ans. date et lieu de naissance ✰ un trois mars à Minneapolis.  profession ou études ✰ interne en chirurgie. statut civil ✰ célibataire mais encore amoureuse de soren rhodes. orientation sexuelle ✰ hétérosexuelle. traits de caractère ✰ manipulatrice - froide - prête à tout - maniaque - égoïste - talentueuse - charmeuse - obstinée - libérée - possessive - angoissée - perdue - brisée. groupe ✰ dunno don't care.  avatar ✰ kate mara. crédits ✰ ohyeahkatemara@tumblr.

❖ {you swore that you'd never lose your control}

Allison est extrêmement maniaque. Elle ne supporte pas le désordre. Prise de tocs par moment, elle se sent obligée de trier ses affaires par couleurs et utilités. Si beaucoup trouvent que cela ne sert à rien, c'est quasi vital pour cette dernière. ✣ La chirurgie et ses études, c'est toute sa vie. Allie est prête à tout pour réussir et à obtenir son quota d'opérations. Manipuler les autres pour y arriver, c'est une tâche aisée pour cette dernière. ✣ Elle est tombée amoureuse une seule et unique fois. Il s'appelait Soren. La blondinette aurait pu donné sa vie pour ce dernier avant de réaliser qu'il était issu d'une des plus grande famille mafieuse de la ville. ✣ Tout a mal terminé puisqu'à cause d'un mauvais deal, elle a été kidnappée durant deux jours et Soren a été envoyé en prison au moment de la libération d'Allie. ✣ Elle lui rendait visite en prison au début, mais depuis quelques mois, elle ne le fait plus, cherchant à se libérer de cet amour destructeur. ✣ Elle parle plusieurs langues : L'anglais, l'espagnol, le français, le russe et l'italien. Dès son enfance, ses parents ont tenu à l'éduquer dans les règles de l'art et à parfaire sa culture. ✣ Elle est allergiques aux bananes et peut gonfler de partout dès qu'elle en mange une. ✣ Sa meilleure amie, Evey est sans doute celle qui la connait le mieux. ✣ Ses relations avec sa soeur sont tendues et ça l'a fait souffrir, même si par fierté, elle ne le montre pas. ✣ Lors de son rapt, elle a croisé un seul et unique regard, celui d'un homme impliqué dans ce trafic. Ses yeux sombres l'ont hantés même quelques mois après. Et tout bascula lorsqu'elle se rendit compte que c'était son supérieur à l'hôpital. La demoiselle était sûre d'elle. Depuis, elle noue cette envie de se venger, le tenant pour responsable de tout. ✣ Elle fait son possible pour éviter son père et sa famille en général. Elle en a assez de l'entendre la blâmer parce qu'elle n'a pas choisi la voix qu'il lui vouait. ✣ Elle est partagée entre l'envie de détruire Emrys et celle de le charmer pour arriver à ses fins sur le plan professionnel. En effet, ce dernier un imminent chirurgien plastique pourrait beaucoup lui apprendre. ✣ Elle dort peu et passe son temps, le nez dans les bouquins pour être meilleure que les autres. ✣ Allie a parfois des envies de meurtres sur sa meilleure amie quand elle voit le désordre que cette dernière laisse dans leur appartement. ✣ Elle se gave de caféine pour tenir le coup. ✣ Soren lui a écrit plusieurs lettres, elle n'a jamais osé les ouvrir. ✣ En vérité, elle voudrait se spécialiser en cardiologie, mais depuis qu'elle traîne dans les pattes d'Emrys, la chirurgie plastique lui donne de plus en plus envie. ✣

que pensez-vous de l'affaire Caïn Blacknight ? ✰ Honnêtement ? Pas grand chose. Je trouve ça triste, évidemment. Horrible même. Ce monstre qui a ôté la vie à toutes ces personnes. Des familles brisées au final. Oui, c'est malheureux mais est ce que ça change quelque chose dans ma vie ? Pas le moins du monde. Ce tueur sème la panique ici. Mais c'est le cas partout dans le monde. C'est pas le première psychopathe, pas le dernier, faut bien le réaliser. Vous sentez vous en sécurité depuis l'arrestation de John Rosenberg ? ✰ En sécurité alors que le crime continue de faire rage malgré tout ? Bordel, mais non. Je me sens nullement en sécurité. Je ne sais même pas si je me suis sentie en sécurité ici. Cette ville où n'importe qui peut perpétrer n'importe quel crime sordide. Y a qu'à voir ce brillant chirurgien qui kidnappe une interne sans défense, à qu'à voir ces dealers qui cassent la gueule de clients pour quelques dollars de plus. Et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres. Qu'il soit en taule ou pas ce type, ça ne change rien à mon sentiment. La criminalité augmente crescendo en ville depuis quelques semaines, est ce que un problème pour vous ? ✰ Je n'y prête pas vraiment attention. Je vis la plupart du temps à l'hôpital alors franchement ça m'est égal dans le fond. Le seul point positif de cette poussée de criminalité en ville, c'est bien le fait d'avoir le droit à plus de patients amochés par la vie, plus de chirurgies à réaliser - pour oublier la saveur amère que représente ma vie. Trouvez-vous que la police est efficace face à tout cela ? ✰ Si la police était efficace, les crimes cesseraient. Ce n'est pas le cas. Elle sert à quoi la police ? Foutre dans une cage le premier venu sous prétexte qu'il a pas toujours été droit ? Foutre des innocents en taule alors que dehors y a de vrais monstres qui continuent de courir, elle sert à çà la police. Pathétique.
❖ {there's nothing wrong with who you are}

pseudo ✰ purple haze. âge ✰ check. où avez-vous connu le forum ? ✰ à ton avis. vous le trouvez comment ? ✰ sexy and i know it. un dernier commentaire ✰ doigt. (sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide. 2380307632.
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Camilla Roseburry
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MessageSujet: Re: (sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide.   (sterling) ✰ look into my eyes it's where my demons hide. EmptyVen 4 Oct - 15:03



✰ ✰ ✰
─ Tell me the reason why you commit a love suicide
I think you want our love to die, you did it on purpose ─
quote@tinie tempah picture ─ ohyeahkatemara@tumblr

Allie était dans cet appartement depuis quelques heures maintenant. Elle attendait Soren – comme souvent. Le nez plongé dans ses bouquins de médecine, la blonde révisait pour encore une fois dépasser les autres. C’était son seul crédo depuis longtemps maintenant. Réussir ses études pour clouer le bec de son père. Le grand patriarche de la famille Sterling. Cet homme qui a toujours cherché à l’embarquer dans une vie qui ne lui plaisait pas. Rebelle dans l’âme, la demoiselle n’a pas cherché à satisfaire ces petites envies. Le poussant à bout de part des fréquentations malsaines, des refus innombrables en le regardant dans les yeux, des rires sarcastiques à chacune de ses requêtes. Le caractère de tigresse d’Allison n’était sans doute plus à démontrer. A quoi bon satisfaire l’égo d’un père qui n’a jamais été capable de déceler les vrais besoins de ses filles.  Cette guerre constante au sein de cette famille ébranlée avait fini par épuiser la belle. Elle en avait assez de devoir faire semblant d’être heureuse. Se détacher de tout cela au profit de ses besoins réels. Des besoins comblés par Soren. Une rencontre du hasard. La rencontre qui lui procura autant de frissons que de rage. Au début, c’était cette haine viscérale. Lui aussi étudiant en médecin, principal concurrent de la blonde. Il s’en fichait d’être le premier mais en voyant l’esprit de compétition de la belle, il était rentré dans une sorte de jeu incalculable. Ils se testaient, tentaient de faire mieux que l’autre, se crier dessus à défaut de savoir se dire qu’ils se plaisaient. Mais à présent, tout paraissait bien loin. La demoiselle ne voyait plus que cet amour qui la faisait avancer. Chaque jour un peu plus, lui donnant la force de croire qu’au final, sa vie ne serait pas si pourrie que cela. L’étudiante en médecin passait le plus clair de son temps avec son petit-ami. Il lui faisait tout oublier. Avec l’homme, c’était simple, sans prise de tête. Il suffisait d’un sourire de sa part pour qu’elle se sente partir – ailleurs. Lubies d’une fille amoureuse sans doute, mais elle s’en fichait. Les remarques des autres ne la préoccupaient pas. Soren avait tout du genre idéal. Mais là encore, ce n’était pas assez pour le patriarche Sterling. Ce dernier cherchait à nuire au couple, à faire revenir sa fille à la raison. Et ça l’énervait. Elle déversait sa rage sur lui à chaque confrontation. Un fossé se créait au sein de la famille. Les seuls regrets de la blonde furent érigés à l’encontre de sa petite sœur. Elle ne voulait pas  l’abandonner ou encore moins la laisser se faire influencer de la sorte, mais c’était ainsi à présent.

Lasse d’attendre, la blonde se releva. Ses pieds nus parcoururent le sol de bois de l’appartement. Le bout de ses phalanges glissa contre certains meubles alors qu’elle ne pouvait réprimer un petit sourire en voyant certaines photographies du couple. Elle continua de longer le couloir avant de se retrouver devant une petite porte. Une remise à ce que disait Soren. Pourtant, la curiosité était toujours venue taquiner l’esprit de la blonde. Elle se demandait ce qu’il pouvait cacher là derrière et surtout pourquoi cet endroit restait à chaque fois fermé à double tour. Elle tapota contre la porte, passant ses nerfs sur la poignée dorée – en vain. Un soupire quitta ses lèvres rougies. Son front reposa contre la barrière de bois. Allie en avait assez de ne pas pouvoir ouvrir cette pièce. Elle extirpa une fine épingle noire de son chignon désordonné. Et sans attendre plus longtemps, la demoiselle chercha à crocheter la serrure. Les premières minutes furent bien laborieuses. Elle pesta intérieurement. Puis finalement, après quelques temps, un petit clic se résonna. Un sourire naquit alors sur les lèvres de l’étudiante. Elle se mit soudainement à craindre la découverte de ce qui trouverait dedans. En ouvrant la porte, pourtant, la demoiselle ne détailla qu’une armoire, un vieil aspirateur et quelques chaussures. Tout ça pour cela ? Elle en doutait fortement. Elle s’avança vers l’armoire avant de l’ouvrir. Vide, totalement vide. Il n’y avait rien. Incrédule, les doutes commençaient à devenir plus intenses. Elle tapota contre le fond du petit meuble en bois avant d’y découvrir quelque chose de spécial. L’arrière en bois se désintégra, laissant alors un lot d’armes s’exposer. Allison recula sous l’effet de la surprise. Qu’est ce que ça signifiait ? Elle n’en savait rien. Les battements de son cœur commencèrent à redoubler d’intensité. Elle avait l’impression de se retrouver dans un mauvais film policier dont elle serait l’héroïne ratée. Sur le sommet de l’armoire, elle trouva un dossier rouge avec le mot confidentiel écrit en lettres capitales. Au point où elle se trouvait, l’étudiante ouvrit le tout pour y découvrir un lot de contrats. Des deals de drogues, des noms d’hommes à abattre, et les mêmes prénoms masculins qui revenaient. Le prénom de Soren, celui de son père, leur nom de famille. Elle chercha à rassembler les morceaux du puzzle afin de comprendre. Et la vérité ne tarda pas à envahir son esprit : la Mafia. Soren faisait parti d’une putain de famille mafieuse. La blonde laissa tout échapper au sol. La surprise, la peur et la déception montaient crescendo.  « Allie ? » La voix de son petit-ami résonna. Les battements du cœur de la belle commencèrent à s’intensifier. Elle était dans la panade et rien ne pourrait l’aider à s’en sortir. Après quelques secondes, elle se retourna et fit face à un Soren totalement surpris et paniqué. Il n’eût même pas le temps de répondre, qu’elle empoigna les feuilles au sol afin de lui montrer en les secouant à son encontre.  « C’est quoi ça ? » Qu’elle demanda sur un ton autoritaire. Il avait suffit d’une fraction de seconde pour que tout bascule. Et à présent, Allie n’était plus sûre de rien. Son amour était encore présent mais la peur prenait le pas sur le reste. Désabusée, elle apposa sa main contre le mur, sentant ses jambes devenir du coton. Elle baissa le regard alors que l’homme se rapprocha. « Lâches ça. Je vais tout t’expliquer. » Qu’il affirma au moment où la blonde se déroba à lui. Elle refusa qu’il la touche ou qu’il s’approche de trop près. Elle se retrouva dans le couloir alors que l’homme chercha à plaider sa cause.  « Tu vas m’expliquer quoi ? Que tu fais apparemment parti d’une putain de famille mafieuse, que cette armoire regorge de flingues en tout genre ? Et la suite, ce sera quoi ? C’est toi qui va reprendre le flambeau et foutre ta vie en l’air ? Nous foutre en l’air par la même occasion ! » Qu’elle cria en sentant son souffle se briser.  « Tu ne devais pas tomber sur tout ça. » L’étudiant gardait son calme légendaire. Il ne bronchait pas. Il ne paniquait pas. Ce dernier cherchait à s’expliquer sans que tout cela ne termine en une hécatombe pour son couple. Allie ne put s’empêcher d’échapper un rire ironique en secouant la tête. Elle passa une main contre sa nuque avant de laisser taper son dos le long du mur.  « Oh excuses-moi ! Autrement dit tu aurais continué à me mentir jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que je finisse par me retrouver dans un mauvais remake du parrain avec toi ? » Qu’elle demanda sarcastiquement.  « Allie, viens là. » Sans même lui laisser le temps réagir, l’homme agrippa ses deux poignets. La blonde chercha à se libérer de cette étreinte. Elle secoua la tête tout en le fixant d’un œil noir. « Ne me touches pas, Soren. » Ce dernier ne s’inquiéta pas de la rage apparente de sa petite amie. Ses mains glissèrent contre le visage de l’étudiante. Il se rapprocha, laissant son souffle se mêler à celui de la demoiselle. Ses lèvres à peine entrouvertes se pincèrent dans un geste gêné. « Je t’aime et tu le sais. Et c’est tout ce qui compte. C’est ma vie ça, depuis des années – depuis toujours et ça ne m’as pas empêché de t’aimer et d’être quelqu’un de bien avec toi. » Qu’il commença à expliquer dans un naturel consternant.  « Je ne sais pas si je suis prête à assumer tout ça. » Allie baissa le regard, incapable de toiser le regard de son compagnon. Elle soupira. Tout ça, c’était trop intense à porter. Elle voulait partir, fuir, l’abandonner et pourtant son amour la retenait. « Tu le seras. » Qu’il affirma comme si la discussion était présentement close. Il la fit se lover dans ses bras et n’ajouta rien de plus.


✰ ✰ ✰
─ I am here with you for a moment
Look in your eyes, close as we'll ever be ─
quote@amy stroup picture ─ ohyeahkatemara@tumblr

flashback.

Allie était restée. Une décision qui lui demanda maintes et maintes réflexions. Elle redoutait d’être prise au piège d’une situation trop compliquée. Pourtant, amoureuse de Soren, la demoiselle ne pouvait se résoudre à partir et à tout abandonner. Depuis ses récentes trouvailles, ils n’en parlèrent presque pas. La blonde lui posa quelques questions mais cela se stoppa là. L’homme ne voulait pas s’engorger dans une discussion à cœur ouvert sur sa famille et les difficultés rencontrées. Alors le silence restait l’unique maître capable d’apaiser leurs âmes – en partie du moins. Le silence perdurait dans le véhicule. Ils étaient en route pour un repas avec des amis. La blonde fixait la route qui défilait. Ses phalanges étaient crispées contre la paroi de l’habitacle. La demoiselle continuait de se poser un lot de questions. Sur son avenir, sur son couple, sur les conséquences que tout cela pourrait avoir. Et pourtant, elle n’osait pas évoquer ses craintes de peur d’énerver Soren, de peur de le perdre. En prenant la décision de rester, il l’avait sommé de l’assumer et ne pas faire marcher arrière après quelques secondes. Soudainement le téléphone sonna. Soren décrocha d’un ton froid. Une discussion semblait engager et Allie ne pouvait s’empêcher de se demander si cela avait un rapport avec son statut. « Impossible. (…) Non pas maintenant, demandes à Di Conti. (…) Rien à foutre, ce n’est pas mon problème. (…) Je ne suis pas seul. (…) Tu la boucles avec ça. Ouais, c’est ça. » Puis il coupa court en raccrochant. Allison, interloquée, détourna le regard vers lui. La mâchoire de l’homme demeurait crispée. Il serrait les dents et ses mains s’agrippèrent au volant. Il n’ajouta d’abord rien, puis sans crier gare, il changea de trajectoire à une allure folle. La blonde sursauta sur le moment en se retournant vers son petit-ami. « Soren, qu’est ce qui se passe merde ? » Qu’elle demanda en redoutant le pire. L’étudiant resta d’abord silencieux. Cela n’attira qu’un peu plus la colère de la blonde. Elle le somma de répondre. Rien. Pas un mot. Allie tapa un coup contre la boîte à gant, paniquée par la vitesse du véhicule mais aussi la suite des évènements. « Calmes toi Al’, j’ai une petite course à faire, rien de grave. Tu vas arrêter de t’agiter si tu ne veux pas que ça tourne mal. » Encore une fois, l’homme fit preuve d’un calme exemplaire. Il ne voulait pas céder à la panique. La blonde secoua la tête, refusant de rester au milieu de tout ça. « Je veux sortir, laisses-moi sortir Soren, laisses-moi rentrer ! » Qu’elle pesta. Mais l’homme n’écouta rien. La mécanique était lancée. Il se contenta d’étreindre sa main pour l’effleurer tendrement – sans doute pour la rassurer. Mais c’était impossible. Les évènements seraient à quitte ou double maintenant et c’est bien ce qui paniquait la blonde.

✰ ✰ ✰

Soren venait de disparaître dans un grand hangar. La voiture restait localisée sur ce parking désert. La peur grondait dans les veines de la blondinette. Ses phalanges tapotaient nerveusement contre le sommet de ses hanches. Elle ne le sentait pas ce fameux deal. En vérité, elle avait tout fait pour dissuader Soren de s’y rendre – en vain là encore. Alors qu’elle restait concentrée sur les deux grandes portes du hangar, un coup de feu résonna, mettant ainsi l’étudiante en alerte. Cette dernière sursauta et son cœur rata un battement. La jeune femme ne put qu’écouter son cœur en sortant de la voiture. Elle marcha prudemment avant d’ouvrir discrètement le grande porte d’acier. Pas de Soren. Son petit-ami semblait avoir disparu de la circulation. L’inquiétude grimpa de plus en plus. La jeune femme voulu tourner les talons mais c’était trop tard. Un homme agrippa son bras avec force, lui collant un couteau contre la carotide en le menaçant. La blonde sentit son souffle se couper alors qu’une larme perla au coin de ses yeux. Il l’embrassa d’une manière salace, laissant traîner ses mains vicieuses contre ses cuisses. Elle cherchait à se défaire de son étreinte mais c’était peine perdue. Il ne tarda pas à la gifler lourdement. Le corps de Sterling tomba au sol. Un coup de pied dans le bas ventre pour la faire taire à nouveau. Le fou releva sa silhouette pour la balancer à l’intérieur du grand dépôt. Il referma ce dernier, dans la foulée. Lorsqu’Allie retrouva ses esprits, elle peina à réaliser ce qui arrivait. Sa vie semblait défiler devant ses yeux humides. Elle donnait des coups contre la surface du bitume, en espérant que quelqu’un l’entende mais c’était peine perdue. Après des minutes qui parurent des heures, elle détailla l’endroit. Il était désert. Pas un bruit. Pas un visage. Le spectacle était lugubre. Lorsqu’elle s’autorisa à sceller ses prunelles, la grande porte se rouvrit. Un homme arriva alors, il portait un masque. Et malgré l’épaisseur de ce dernier, la blonde pouvait aisément détailler son regard sombre et ses lèvres rosées à moitié entrouvertes.  Il attrapa la blonde pour la relever afin de l’observer puis sans crier gare, il la balança contre le sol en béton. Les genoux de cette dernière étaient écorchés vifs. Il ricana et sortit de la grande pièce déserte en claquant lourdement la porte d’acier. L’enfer commençait. Allie ne savait plus comment s’en sortir. La peur faisait naître des larmes sur son visage. Elle criait au point de sentir sa gorge brûler mais personne n’était en mesure de l’aider. Soren avait disparu, son bourreau ricanait au loin. Et la suite était en suspend à présent.

✰ ✰ ✰

« Mademoiselle ? Mademoiselle réveillez-vous, c’est la police, vous êtes en sécurité à présent. » La voix grave de l’homme extirpa la blonde de ce sommeil lourd. Son visage était meurtri par quelques blessures. Ses genoux écorchés la faisaient terriblement souffrir. Elle peina à se relever. Deux autres hommes arrivèrent pour l’aider. Apeurée d’abord, elle se recula vivement en les observant comme s’ils incarnaient des monstres sans cœur. Ces derniers cherchèrent aussitôt à la rassurer. Ils passèrent une couverture en laine autour de ses fines épaules. La jeune femme ne réalisait pas que tout ce cauchemar était enfin fini. Elle en avait perdu la notion du temps. La blonde se demandait combien de jours venaient de s’écouler et surtout où était Soren. L’étudiante baissa le regard alors que les policiers ne tardèrent pas à l’escorter vers la sortie laissant derrière elle, des souvenirs ô combien douloureux. Lorsque la petite trouve arriva dehors, la jeune femme sentit le vent glisser contre son minois. En relevant son regard, elle le vit au loin. Son petit-ami. Il était encerclé par deux hommes. Ses poignets semblaient liés par des menottes. Le cœur de la blonde commença à se tordre de toute part. Sans attendre, l’autorisation des agents à ses côtés, elle se mit à courir à en perdre son souffle. En arrivant à sa hauteur, elle se jeta dans ses bras, cherchant à l’embrasser, à le sentir se fondre contre son corps. Mais très vite, on l’éloigna de lui. Soren ne disait rien. Son regard était aussi meurtri que le cœur de la blonde. « Ne l’approchez pas. » Lui ordonna un agent alors que l’étudiante en médecine chercha à repousser ce dernier. « Où vous l’emmenez ? Vous ne pouvez pas l’arrêter, ce n’est pas de sa faute, vous comprenez ? » Allie chercha à défendre celui qu’elle aimait, ne comprenant pas comment tout avait pu se transformer en un tel cauchemar. Alors qu’ils commencèrent à conduire Soren vers le véhicule, elle fit barrage au cortège. « Soren, Soren, je t’en prie. Je te laisserais pas, je te le promets, je vais te sortir de ce merdier. » Lui cria-t-elle en sentant les larmes couler, là encore l’homme resta silencieux avant de disparaître dans l’habitacle de la voiture. Alors qu’elle voulu se rapprocher, elle sentit un bras agripper le sien. En se retournant, le visage de son père apparu comme un éclair. C’était bien la dernière personne que la blonde voulait voir. Elle lui lança un regard haineux, persuadé que ce dernier ne devait pas être innocent dans l’arrestation de Soren. Sans même dire quoique ce soit, elle cracha à la hauteur de ses pieds avant de partir avec un officier. Elle venait de tout perdre, sa dignité au passage.

flashback.

La blonde se tenait devant le tableau qui annonçait les opérations programmées. Comme souvent, c’était la première arrivée. Elle tenait une tasse de café entre les mains, bien décidée à intercepter le docteur Crawley pour réussir à être sur une nouvelle intervention. Cet homme. Celui qu’elle maudissait autant que la peste, celui qui l’attirait plus que de raison.  Il avait suffit d’une fraction de seconde pour que tout s’éclaircisse. Ce regard qui l’avait happé dans ce fameux hangar. Au début, elle avait songé à une simple hallucination, à ses craintes qui revenaient au galop. Mais lorsqu’elle entendit ce dernier hausser le ton contre une pauvre interne, le puzzle se reconstruisit en un temps vif. Prise entre l’envie de fuir et de se venger, la demoiselle avait finalement opté pour la seconde hypothèse. La jeune femme venait de s’enliser dans un jeu dangereux. Elle perdait le contrôle. Elle avait envie de ternir cet homme qu’elle rendait responsable d’un tas de chose. Et en même temps, son envie de gagner du galon restait plus fort que le reste. Les deux bossaient de plus en plus ensemble. Elle le charmait à coup de sourires et de compliments bien placés. Mais un goût amer subsistait dans tout son corps. Incapable de se stopper pourtant, elle continuait à s’enliser dans une possible perte de contrôle. « Allison, il paraît que le docteur Crawley va réaliser une greffe partielle sur le visage d’un grand brûlé. Tu penses que je pourrais me joindre à vous ? » Que demanda une interne qui passait par là. Dès lors, le corps de la blonde se crispa. Elle se retourna en affichant un sourire hypocrite. Allie détestait quand une idiote du genre voulait marcher sur ses plates de bandes. Cette opération, elle l’attendait depuis des semaines. Crawley l’avait évidemment conviée à le rejoindre dessus. Elle et personne d’autres. Alors hors de question de voir cette sotte venir comme si de rien n’était. « Oh, ça aurait été avec plaisir mais tu n’es pas au courant ? L’opération est annulée. Je viens de l’apprendre. Le patient souffre d’une petite infection et notre chef ne veut prendre aucun risque. Tu ferais mieux de rentrer, ta garde est presque fini, il me semble, tu devrais te reposer, tu en as besoin. » Qu’elle affirma d’un ton faussement compatissant. Elle apposa une main contre l’épaule de cette dernière comme pour se montrer un peu plus persuasive. Elle mentait évidemment. L’opération n’était nullement reportée mais ça, l’interne n’avait pas besoin de le savoir. Cette dernière paraissait vraiment déçue et son regard traduisait ce sentiment. La blonde jubilait intérieurement. Elle continuait de la scruter, espérant qu’elle finisse par dégager de manière définitive. « Tu as sans doute raison. » Sterling expira un soupire de soulagement avant de fermer les yeux quelques secondes. Très vite, la pauvre interne partit en direction des vestiaires. La blonde l’observa au loin avec un large sourire sur les lèvres. Un sourire qui continua d’étirer sa bouche parfaite au moment où le fameux chirurgien arriva. Allie se cambra légèrement afin de mettre en avant ses meilleurs atouts. Elle le regarda, comme s’il incarnait le messie. Combler l’égo de ce type, c’est ce qu’elle savait faire le mieux, apparemment. « Mademoiselle Sterling, vous voilà.  Est-ce que votre amie, l’interne, la brune là, participera comme convenu à l’opération ? » La demoiselle eût l’envie soudaine de pouffer de rire. Elle s’adossa au tableau derrière, tout en pinçant sensuellement sa lèvre inférieure. « Je ne crois pas, elle a préféré rentrer se reposer, une vraie petite nature que voulez-vous. » Qu’elle fit remarquer d’un ton condescendant jouant encore une fois le rôle de la petite interne parfaite sous tout rapport. Puis la blonde partit en direction du bloc avec le chirurgien. La blonde ne savait pas comment cela se terminerait mais une chose était sûre : cette fois-ci, c’est elle qui mènerait le jeu.
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