nom(s) ✤ Diamandis. prénom(s) ✤ Alessandro Tzannis. âge ✤ 29 ans. date et lieu de naissance ✤ un 29 avril à Berlin.  profession/études ✤ ] très officiellement gratte-papier à la CIA après un parcours qu’on qualifierait de brillant, très officieusement agent de terrain prêt à toutes les folies pour ses missions. statut civil ✤ célibataire difficile. orientation sexuelle ✤ hétérosexuel. traits de caractère ✤ extrêmement sociable (solitaire en dehors de son job) ; agaçant ; sarcastique ; consciencieux ; directif ; excellent acteur ; travailleur (beaucoup trop) ; baratineur ; nonchalant ; double-face (métier oblige) ; intellectuellement très frustrant ; rigoureux ; adulte ; plus perdu qu'il ne voudrait le penser. groupe ✤ we have unfinished business. crédits ✤ fanpop.

✤ Il excelle : au combat, au Texas hold’em, en langues étrangères (six langues couramment parlées, trois autres vaguement balbutiées), au rôle de Sherlock, aux tours de passe-passe inopinés, en mensonges et entourloupes. ✤ Il est incapable : en relations amoureuses (et humaines, une fois sorti de son rôle), d’être loyal, de plaisanter avec légèreté, de ne pas analyser chacune des situations qu’on lui oppose, même lorsqu’il va acheter le journal, face à un chien, de garder pour lui son ironie grinçante, de passer outre ses désirs de vengeance. ✤ Habituellement, il : parle peu de lui, change de trottoir lorsqu’un chien se profile, ne rappelle jamais après un premier rendez-vous, prend son café bien serré. ✤ Il apprécie : ses deux parents, véritables idoles à ses yeux de fils prodigue, moyennement Minneapolis, les missions à l’étranger –moins les retours suivant ces dernières, la navigation, d’avoir une longueur d’avance sur sa petite sœur, son poste au sein de la CIA, l’attente qui précède les moments d’action, les chips au vinaigre. ✤ Il exècre : la dépendance émotionnelle, le comportement de Luccia (souvent), ses peurs les plus irrationnelles, son insomnie chronique, peu de choses en apparence. ✤ Il aimerait : voir Luccia se remuer le derrière quant à l’affaire Blacknight, pouvoir promettre sa tête à Dylan (celle du tueur, pas celle de sa sœur, même si des fois…), ne plus regretter Moira –et pouvoir arrêter de penser, même s’il ne l’avouera jamais. ✤ Il a notamment : brillé à Stanford de par son double cursus, développé un talent pour le mensonge, toujours été fier de ses origines multiples, une relation tumultueuse avec le petit génie sociopathe qui lui sert de soeur, été capitaine de corvette dans l'US Navy.

« T’étais passé où ? » Le franc sourire qu’il affichait s’était mué en un rire prétendument sincère, celui dont il se servait pour déclencher la sympathie –et l’indulgence, souvent- chez autrui. Mais devant lui, Dylan restait stoïque, la mâchoire à peine contractée par la colère qui lui brûlait le ventre. Alessandro abattit sur l’épaule de son meilleur ami une main bonhomme, la bouche goguenarde : « Allez, c’est quoi cet accueil que tu me fais ? » « Ta mère a pas arrêté de m’appeler. Six mois sans nouvelles, tu t’rends compte ? Six putain de mois Alex, on croyait tous que t’étais mort. » Il le regarda sortir une cigarette avec une nervosité contenue –la rage qui montait probablement, malgré le soulagement de le revoir sain et sauf, et trois années d’une amitié quasi indélébiles. Aux cernes creusées, il l’imagina mal dormir depuis des mois –peut-être depuis son départ, mais il refusait de se laisser aller à un sentimentalisme qui n’avait pas sa place entre eux deux ; et par égard pour les traits tirés de Dylan, parce qu’il avait également besoin de quelques secondes pour reprendre contenance et faire gober à son compagnon de mésaventures la plus grosse couleuvre de son existence, Alessandro laissa retomber le sourire en silence. « J'étais en Irak. », laissa-t-il finalement tomber, le regard planté dans celui de Dylan, avant de hausser les épaules comme pour dédramatiser le ton rendu volontairement lourd de la conversation. A l’examen scrupuleux de son visage, Alessandro sentit son rythme cardiaque chercher à s’emballer ; il était plus dur de lui mentir à lui qu’à tous les autres, plus dur de lui cacher les longs mois terré à Moscou, le statut d’agent fraîchement –et brillamment- obtenu au sein de la CIA, plus dur encore de ne pas partager avec lui tous les détails de cette nouvelle vie qui s’ouvrait à lui. La confidentialité lui scellait les lèvres, et lui fichait au fond du gosier tous les serments tacites qui les liaient tous deux depuis leurs premiers échanges dans la marine. « Ouais, c’est ce qu’on a pas arrêté de me dire, et t’aurais été planter des patates dans le trou du cul du Texas que ça serait pareil. Tu m’expliques pourquoi t’as pas donné de nouvelles ? T’es un gradé, pas un larbin de seconde classe, j’me trompe ? » Alessandro se passa une main paresseuse sur la nuque, apparemment insensible au ton incisif de l’ancien militaire –il brillait désormais dans son uniforme de policier de Minneapolis. Pas encore d’étoile de shérif à la poitrine –ça viendrait sûrement, avec le temps, il en était persuadé. « J’oubliais que Saddam et ses potes avaient pris la peine de nous laisser des bornes wi-fi, histoire que je puisse appeler ma mère pour lui souhaiter bonne nuit. » Dylan fronça les sourcils, prêt à répliquer –l’insulte était double, il se foutait de lui et badinait sur des sujets encore trop sensibles ; mais on l’en dissuada d’un geste, l’expression un brin plus sérieuse. « Je plaisante. Je devrais plutôt m’excuser, pour cette fois. », lâcha-t-il en attrapant le paquet de clopes qui traînait sous le nez de Dylan. Ce dernier ouvrit la bouche, puis la referma : Alessandro ne s’excusait jamais, tant il était intouchable, et le coup d’œil qu’il lui renvoya lui garantit qu’il ne s’agissait pas d’une de ces plaisanteries douteuses dont il avait le secret. A la lumière de la cafétéria du poste, il lui parut soudainement plus fatigué, plus tendu qu’auparavant. L’Irak. Il avait pourtant mené son enquête au sein de la Navy –il avait néanmoins été dans l’impossibilité de passer au crible l’ensemble des escadrons. Pourquoi Alex lui mentirait-il de toute façon ?
« Alors, comment vous vous êtes rencontrés ? » La voix chaude avait résonné de nouveau, brisant le silence réconciliateur. « Quoi ? » « Ta fiancée, tu l’as rencontrée où ? » « Comment tu sais ? » Alessandro esquissa un sourire, alluma la cigarette qu’il faisait tourner entre ses doigts secs. « T’oublies que je sais tout, moi. »


La situation s’étirait paresseusement, évoluant mollement, à peine secouée par les discours pompeux de Lúccia –reportés au mot près dans le combiné qu’il tenait collé à l’oreille. Elle avait pourtant accepté, s’était pliée aux contraintes imposées et effectivement rendue à Minneapolis –ce simple nom lui tirait des frissons d’horreur, comme contenant toutes les afflictions du monde ; mais cette conne oisive traînait la patte depuis des mois, tâtonnait au sein de la police sans répondre aux –hautes- espérances de l’aîné. Alessandro raccrocha en serrant la mâchoire, se rejeta violemment au fond de son siège, les boucles brunes tirées par des doigts crispés. Elle allait le rendre fou. Complètement maboul. Il inspira profondément, mais ses poumons étaient douloureux ; un millième de sa souffrance était remontée en apprenant que l’enquête n’avait pas avancé d’un iota. Caïn Blacknight. Le meurtre de Paige. Le suicide de Dylan. La vengeance. Puis, conséquence directe de son acharnement, le départ de Moira. Il regarda autour de lui, remarqua le vide dont il s’était entouré dans son immense appartement ; il aurait résidé dans un placard à balai que l’espace lui aurait toujours paru trop grand. Trois ans de survie depuis les évènements. Trois ans à servir la CIA dans le dos de ses proches, à user de prétextes stupides pour se plier à l’extravagance des missions de terrain. Trois ans à ne pas dormir.

Dans la semaine, conscient de la dangerosité du trop-plein, il se fit affecter à Minneapolis l'affreuse -assez de gangrènes criminelles pour occuper l'agence pendant vingt ans, assez de monde pour se fondre discrètement dans la masse. Et, surtout, pouvoir fliquer l'incapable petite soeur. La secouer et lui faire prendre conscience des enjeux -de ses enjeux. L'espoir de dormir sur ses deux oreilles, un jour.

pseudo/prénom ✤ fried tofu. âge ✤ 22 ans. où avez-vous connu le forum ? ✤ sur Bazzart. vous le trouvez comment ? ✤ très très appétissant.  un dernier commentaire ✤ j’étais celle qui avait posé la question au sujet de Dylan O’Brien mais euh, y’a un scénario qui m’a prise en otage en cours de route.